En 2024, le ministre des finances chinois a validé des standards inspirés du modèle européen de durabilité : directive CSRD relative à la publication d'informations en matière de durabilité par les entreprises, directive CS3D sur le devoir de vigilance, et taxonomie verte (fruit des réflexions européennes en matière de RSE, c'est-à-dire de responsabilité sociétale des entreprises).. Ces standards chinois, qui s'appellent "China sustainable disclosure standards" (CSDS) sont conformes au principe de double matérialité, comme la CSRD européenne , c'est-à-dire qu'ils demandent aux entreprises chinoises d'étudier et publier les effets de leurs activités sur l'environnement et la société, à la demande de la société civile (ONG...). La double matérialité fournit aux entreprises qui s'appuient sur ces analyses et innovent en conséquence dans des techniques vertueuses sur le plan environnemental et social, un avantage compétitif sur les autres.
La Chine espère ainsi avoir avec ces standards un avantage compétitif lui permettant de se poser en leadeur mondial d'ici 2030-2040 si sa stratégie est la bonne.