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Stratégie chinoise de développement durable

Stratégie chinoise de développement durable

En 2024, le ministre des finances chinois a validé des standards inspirés du modèle européen de durabilité : directive CSRD relative à la publication d'informations en matière de durabilité par les entreprises, directive CS3D sur le devoir de vigilance, et taxonomie verte (fruit des réflexions européennes en matière de RSE, c'est-à-dire de responsabilité sociétale des entreprises).. Ces standards chinois, qui s'appellent "China sustainable disclosure standards" (CSDS) sont conformes au principe de double matérialité, comme la CSRD européenne , c'est-à-dire qu'ils demandent aux entreprises chinoises d'étudier et publier les effets de leurs activités sur l'environnement et la société, à la demande de la société civile (ONG...). La double matérialité fournit aux entreprises qui s'appuient sur ces analyses et innovent en conséquence dans des techniques vertueuses sur le plan environnemental et social, un avantage compétitif sur les autres.

La Chine espère ainsi avoir avec ces standards un avantage compétitif lui permettant de se poser en leadeur mondial d'ici 2030-2040 si  sa stratégie est la bonne.

 

Stratégie européenne de développement durable

La CSRD, la CS3D et la taxonomie verte de l'Union européenne sont âprement discutés en 2025 entre la Commision européenne, le Parlement européen et le Conseil et aboutiront sont doute à une simplication et un report de délai de mise en oeuvre appelé "paquet Omnibus". Heureusement le paquet Omnibus a été créé pour conserver le principe de double matérialité, tout en simplifiant et allégeant les tâches d'adaptation dans les entreprises européennes, et en accoradant des délais supplémenatires aux entreprises pour se mettre pleinement en conformité. La simplication se traduit par un nombre réduit d'indicateurs métriques, et surtout d'indicateurs narratifs. Le respect du principe de double matérialité devrait à long terme procurer un avantage compétitif aux entreprises euorpéennes vis-vis-vis de leurs concurrentes américaines, qui sont soumises seulement à la simple matérialité financière demandée par l'International Sustainability Standards Board (ISSB).

Le principe de double matérialité est déjà inscrit dans l'offre de SAP, fournisseur européen du progiciel de même nom, pour les grandes entreprises européennes de dimension mondiale.